[Vidéo] le séminaire « (Se) former en situation de travail » Obs. des Cadres et du Management

L’observatoire des cadres et du management a organisé le jeudi 24 janvier 2019 un séminaire de retour d’expérience sur le programme FEST ( Formation en situation de travail) . Un article de Anne Lise Ulmann sur la plateforme EPALE sur le sujet avait été diffusé ici. 

Dans son introduction Anne-Lise Ulmann cite Patrick Mayen ( Président de RPDP ) à propos en particulier des situations de travail qui possèdent ou ne possèdent pas de « forts potentiels d’apprentissage ». Patrick Mayen soulignait également l’importance des changements réglementaires pour la conception de formations à ce sujet lors de ses voeux aux adhérents de 2018.

« Toutes les situations de travail ne sont pas, ou difficilement, transformables en situation « apprenantes ». Aujourd’hui, après une phase d’expérimentation, les AFEST (Actions de Formation En Situation de Travail) passent à l’échelle, avec un cadre réglementaire qui a évolué avec la loi de septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel. 2019 sera l’année du déploiement. Cela questionne la capacité de l’encadrement à porter concrètement le rôle que l’on souhaite lui faire jouer. Dans quelle mesure et à quelles conditions peut-il répondre ? Sur quels appuis peut-il compter ? #TravailFormateur

 »

Une vidéo chapitrée est proposée, il suffit de cliquer sur les titres du programme du séminaire sur cette page pour lancer la vidéo et y accéder directement.

http://www.observatoiredescadres.fr/video-revivez-le-seminaire-se-former-en-situation-de-travail/Philippe Inowlocki, psychologue social

5ième colloque de Didactique Professionnelle en oct 2019 : former et développer l’intelligence professionnelle

FORMER ET DÉVELOPPER L’INTELLIGENCE PROFESSIONNELLE

 

L’association Recherches et pratiques en didactique professionnelle et la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, en collaboration avec l’UQAM, l’UQAR, l’UQAC et l’UQAT, ont le plaisir de vous inviter à participer au 5e colloque international de didactique professionnelle. Après Dijon, Nantes, Caen et Lille, ce colloque se tient pour la première fois au Québec.

En didactique professionnelle, un professionnel compétent est un professionnel intelligent. Autrement dit, il pense avant de faire, il pense quand il fait et il pense après avoir fait, en examinant le résultat de son travail. L’enjeu de la formation professionnelle se situe donc à ce niveau : accompagner la construction et le développement de l’intelligence professionnelle.

Argumentaire du colloque 

Former et développer l’intelligence professionnelle

Trois thématiques principales :

1. Le développement de l’intelligence au travail et en formation professionnelle

2. L’intelligence professionnelle et les adaptations

3. La dimension affective de l’intelligence professionnelle

Comment soumettre une proposition de communication ? 

Soumettre une communication

Comment contacter  le comité d’organisation ?

Comité d’organisation

Bibliographie du colloquePhilippe Inowlocki, psychologue social

Parution de " Analyses de l’activité "

L’évènement a été annoncé par Christine Vidal-Gomel sur le site de RPDP : la disponibilité en librairie le 20 avril 2018 de l’ouvrage collectif rédigé sous sa direction : « Analyse de l’activité  » aux Presses universitaires de Rennes. Nous adresserons certainement quelques questions à Christine sur le projet de livre dans les prochains jours ( Et nos félicitations aux auteurs) ! 

Quatrième de couverture :  » Depuis le milieu des années 90, l’analyse de l’activité de travail s’est imposée comme un moyen pertinent pour concevoir des formations professionnelles.
Issues de l’ergonomie, de la didactique disciplinaire et professionnelle, les analyses proposées dans cet ouvrage éclairent sous différents angles et à différents niveaux d’analyse la conception de formation. Ces recherches ont été menées dans les secteurs de l’éducation, de l’aéronautique, de la conduite automobile, et de l’agroalimentaire.

L’analyse de l’activité est ici d’abord utilisée pour examiner les relations d’enseignement-apprentissage en situation, en portant attention au contenu de l’enseignement ou de la formation, et comme moyen de la formation. La formation conçue articule ainsi fortement les connaissances issues de l’action en situation et les connaissances théoriques, qui deviennent de nouveaux outils pour agir et ouvrir des possibilités nouvelles d’interprétations des situations et de transformation de leur propre activité par les acteurs.

L’analyse de l’activité est aussi utilisée pour analyser le travail en amont de la formation et au cours de la formation. Cette fois les travaux soulignent que pour former de futurs professionnels il faut non seulement disposer d’un modèle de ce que sont la formation et l’apprentissage mais aussi de ce qu’est le travail « réel », ce qu’il exige et quelles en sont ses conséquences.

Le travail réel à prendre en compte est aussi bien celui des formés à l’issue de la formation que celui des formateurs. Il comprend alors également l’environnement technique, social, organisationnel et les relations d’enseignement-apprentissage.
Ces deux niveaux d’analyse prennent en compte la nécessité de donner aux professionnels les moyens d’apprendre pour réaliser un travail de qualité et de construire leur santé au cours du temps. »

Plan du livre

  • Analyser l’activité pour contribuer à la conception/transformation de formation
  • Concevoir des formations à partir de l’analyse de l’activité : comment ?
  • Analyser l’activité de conception des formateurs pour transformer/concevoir des formations

Liste des auteurs

Sophie Aubert, Joffrey Beaujouan, Nathalie Blanc, Vincent Boccara, Dominique Cau-Bareille, Céline Chatigny, Fabien Coutarel, Catherine Delgoulet, Yannick Le Marec, Grégory Munoz, Sylvie Ouellet, Nicole Vézina, Christine Vidal-Gomel, Olivier Villeret, Janine Rogalski.
Texte d’introduction

Philippe Inowlocki, psychologue social

Vidéo : l’évaluation des apprentissages, Marc-André Lalande

Et si on donnait accès à internet pendant l’examen ?

Est-ce qu’on ne concevrait pas des évaluations de meilleure qualité ?

D’emblée, il nous est expliqué que l’évaluation est une patate chaude !

« L’évaluation est une démarche qui consiste à offrir une rétroaction, suite à l’analyse d’un processus, d’une réalisation ou d’une combinaison des deux. »

Différentes modalités d’évaluation nous sont décrites, en regrettant que les technologies n’interviennent pour automatiser l’évaluation des aspects de plus simple niveau de la pyramides de Bloom des objectifs d’apprentissage, comme la mémorisation et non pas les aspects mettant en oeuvre analyse, synthèse, mise en relations de concepts et de faits.

Citant le pédagogue Gervais Sirois : « On accorde de l’importance à ce qui est facilement mesurable plutôt que de trouver comment mesurer facilement ce qui est réellement important.  »

Marc-André Lalande est Conseiller pédagogique pour l’apprentissage en ligne à HEC Montréal.

Philippe Inowlocki, psychologue social

Autoformation et réseaux d’apprentissage (3) Philippe Carré cite Sandra Enlart

Intervenant dans le cadre de l’Université Ouverte de la Compétence le mardi 19 mars 2013, Philippe Carré a fait siennes les propositions et l’analyse de  Sandra Enlart, directrice générale d’Entreprise & Personnel dans un entretien accordé à l‘AEF

Sur la question de l’imputabilité des dépenses de formation professionnelle. Elle fait le constat d’

Un décalage de plus en plus impressionnant entre ce qu‘on appelle aujourd’hui formation, mais qui ne permet pas toujours d’apprendre, et les processus d’apprentissage qui sont à l’œuvre et qui permettent de professionnaliser et de développer les compétences.

Ainsi, elle identifie « cinq critères invariants qui permettent de penser qu’un salarié peut être considéré comme un « apprenant' » :

  1. l’implication dès la décision de départ en formation,
  2. la mise en place d’un « accompagnement pédagogique »,
  3. le « choix de la modalité pédagogique, en fonction du contexte de l’apprenant et du contenu [de la formation] »,
  4. la mise en place d’une « évaluation [qui] porte sur le transfert des compétences en situation professionnelle »
  5. et la « reconnaissance de l’apprentissage qui a été transféré ».

Elle estime qu’en s’appuyant sur ces cinq critères, il serait possible de repenser une définition de l’imputabilité des  actions pour le développement des compétences mais aussi d’ « innover autour de pratiques qui les respectent », ce qui permettrait notamment de faire « rentrer dans ce cadre la formation en situation de travail. »

Quant au tutorat de formation, il répondra aux attentes de l’invariant « Accompagnement pédagogique » si et seulement si, il est centré sur les processus d’apprentissage et non sur les contenus, il doit donc être assuré par un « pédagogue » dit-elle et non par un enseignant.
ici l’interview de l’AEF  « Financement de la formation : l’imputabilité devrait être abordée sous l’angle de l’efficacité pédagogique (Sandra Enlart, E&P) «  du 27 mars 2013

 Philippe Inowlocki, psychologue social

le Top 100 des outils pour apprendre 2012 selon Jane Hart du C4LPT

Définition d’un « Tool for Learning  » par le Centre for Learning & Performance Technologies

Un outil pour apprendre est un outil pour créer ou donner accès à des ressources / solutions pour les autres, ou un outil pour votre propre apprentissage personnel ou professionnel.

Voici la la liste 2012 des 100 outils pour apprendre tels qu’ils ont été choisis par votes par 582 professionnels de la formation dans le monde entier. Quelques faits saillant dans ce diaporama :

Selon Jane Hart, l’outil vainqueur toute catégorie pour la 4ème année est le réseau Twitter, puis viennent YouTube (2e) et Google Docs (alias Google Drive) (3e) qui conservent leurs places pour la 3ème année consécutive.

Cette année aussi la liste est dominée par des outils socio-numériques en ligne et gratuits. Cependant, une tendance se dégage, on observe en particulier, une forte différenciation dans les pratiques des outils utilisées dans l’enseignement par rapport à celles utilisées pour l’apprentissage en entreprise.

En effet, bien qu’il existe une différenciation claire entre les outils polyvalents (personnels et professionnels) et les outils en direction de l’entreprise, on observe que les enseignants font un usage beaucoup plus fréquent des mêmes outils à la fois pour leurs activités d’enseignement que pour leur propre apprentissage personnel.

Dans leur travail, les formateurs d’entreprises continuent de faire un usage intensif des outils-auteur pour le e-learning ainsi que des outils de Web-conférence (dont l’usage est en  hausse cette année, il faut le remarquer), tandis que pour leurs propres apprentissage personnels et/ou  professionnels, leur boîte à outils comprend en revanche un large éventail de services en ligne grand public.

Les outils et services socio-numériques du web 2.0 progressent moins vite que prévu dans les entreprises au profit des outils spécifiques pour le e-learning.

Il est possible d’expliquer cela, à la fois par la nature des activités pédagogiques développées : en situation d’enseignement, elles mobilisent généralement des groupes d’étudiants, tandis qu’en entreprise les ressources sont majoritairement autogérées dans un cadre individuel. En outre, les entreprises sont particulièrement sensibles à la sécurité et à la nature confidentielle des informations. Elles n’ont pas encore suffisamment appréhendé les bénéfices des démarches de collaboration pour apprendre.

Philippe Inowlocki, psychologue social

Les e-portfolios, un mot-valise, une web-conférence du FFFOD

Le Forum Français pour la Formation ouverte et à distance propose une programmation de web-conférences sur différents thèmes comme les dispositifs et les technologies .
Le 18 septembre 2012 s’est tenue une rencontre en ligne sur le thème du e-portolio particulièrement illustrative de la démarche  Les e-portfolios, un mot valise
Cliquez sur « En Lien » pour accéder aux archives vidéos des conférences.
Deux acteurs ont présenté des dispositifs régionaux, il s’agit de :
Régine Milcent, Agence régionale de la formation et de l’emploi tout au long de la vie (ARFTLV)
  • « Le e-portfolio, outil de sécurisation des parcours tout au long de la vie »
Ainsi que de Emmanuel Journot  (Inffolor) LORFOLIO :
  • « Un e-portfolio de compétences à l’échelle du territoire régional lorrain »
Les supports powerpoints slideshare sont disponibles ici

La rencontre était animée par Jean Vanderspelden . Si vous appréciez le format des conférences, inscrivez vous, ce n’est pas très onéreux ( gratuit pour les adhérents du FFFOD)

Les e-portfolios, un mot valise : web-conférence du FFFOD du 18/09/2012 14h/15hLes e-portfolios, un mot valise : web-conférence du FFFOD du 18/09/2012 14h/15h

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via Fffod

Philippe Inowlocki, psychologue social

La controverse sur l’apprentissage inversé « Flipped Learning »

Dans un article de septembre 2011 , le blog du Monde Internet Actu rend compte de la conférence TED 2011 et de l’approche proposée par Salman Kan, venu présenter la Khan Academy, un dispositif rationnellement structuré de plus de 2000 vidéos éducatives (voir la présentation vidéo avec sous-titres en français). La Khan Academy présente tous les signes du succès avec  1 millions de visiteurs par mois regardant entre 100 et 200 000 vidéos par jour.

Peut-on apprendre en ligne ? | InternetActu.

L’approche pédagogique proposée a été nommée et retenue comme l’apprentissage inversée « Flipped Learning ». Depuis les projets se revendiquant de cette démarche ne cessent de se multiplier, avec en parallèle, des travaux d’évaluation qui viennent alimenter la controverse sur l’impact sur les apprentissages de la méthode.

Le site Thot Cursus sous la plume de Alexandre Roberge en propose une définition :

L’expression « flipped learning » est due à deux professeurs de sciences, Jonathan Bergmann et Aaron Sams, qui ont utilisé cette méthode d’enseignement dès 2006. En fait, pour eux, l’apprentissage inversé tient plus du principe[…] comme ils le disent dans un récent article, que d’une méthode à appliquer mécaniquement.

Rappelons les grandes lignes de ce principe d’apprentissage :

  • L’enseignant enregistre des capsules vidéos de cours magistraux, ou fait appel à des capsules existantes;
  • Les élèves les regardent à la maison sur Internet, sur leur ordinateur ou dans leur lecteur DVD selon les technologies qu’ils ont chez eux;
  • De retour en classe, les élèves mettent en pratique les notions des capsules visionnées par des tests, des projets, des travaux, etc. et demandent des précisions à leur enseignant s’ils n’ont pas tout compris.

Cette méthode qui prétend lutter contre le cours magistral propose donc de déplacer le cours magistral en dehors de la classe, en le mettant en scène dans des séquences vidéos, utilisant les codes de communication des jeux, en offrant par exemple des badges, des médailles donc, aux élèves qui auraient suivis le programme de formation dans l’ordre et plus vite que les autres.

L’innovation se trouve probablement, selon nous, dans l’application de l’univers langagier et graphique des médias ou des jeux grands publics ( musique, habillage vidéo, effets télévisuels).  Ainsi que dans le talent de l’animateur-enseignant à mettre en exergue à l’écran les idées-fortes et les concepts-clef.

A suivre :

Le flux rss twitter sur les mots clef : « Flipped learning » : http://search.twitter.com/search.atom?q=flipped++learning

 

Salman Khan : Utilisons les vidéos pour réinventer l’éducation | Video on TED.comTED Talks Salman Khan parle du pourquoi et du comment de la création de la remarquable Khan Academy, une collection soigneusement structurée de vidéos éducatives qui offrent un programme complet en mathématiques, et, maintenant, dans d’autres domaines.

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via Ted

Philippe Inowlocki, psychologue social