Savoir en réseau. Introduction de ressources numériques et interactives. Des usages imaginés aux usages observés dans les classes. Quelle transformation des métiers d’enseignants et d’élèves ?

Savoir en réseau. Introduction de ressources numériques et interactives. Des usages imaginés aux usages observés dans les classes. Quelle transformation des métiers d’enseignants et d’élèves ?

Auteur(s) :  JAUFFRED-GOISLARD DE MONSABERT Sadrine

Date de soutenance :  2015

Thèse délivrée par :  Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne

Section(s) CNU :  section 70 : Sciences de l’éducation

Sous la direction de :  Cédric FRÉTIGNÉ

Jury de thèse :  Frétigné, Cédric ; Vieille-Grosjean, Henri ; Hedjerassi, Nassira ; Grugeon-Allys, Brigitte

« Notre recherche interroge les éventuelles transformations qui modifient la relation pédagogique lorsque des enseignants introduisent dans leur pratique des ressources numériques et interactives. Nous visons à observer les usages réels, plutôt que les usages attendus par les acteurs, qui se développent à la faveur de cette nouvelle instrumentation des pratiques pédagogiques.

Lire la Suite sur le site de l’IféPhilippe Inowlocki, psychologue social

Article : Différents modes de confrontation à des traces de sa propre activité

« Notre contribution sur les convergences et spécificités de différents modes de confrontation d’un acteur à différentes traces de son activité est issue de travaux d’anthropologie cognitive centrée sur les pratiques corporelles ». Merci Marc Nagels pour cette suggestion de lecture
https://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2010-2-page-358.htm?utm_content=bufferb1589&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=bufferPhilippe Inowlocki, psychologue social

Jules Ferry 3.0, Concertation sur l’éducation et le numérique

Le 3 octobre 2014, le Conseil national du numérique (CNNum) a publié son rapport intitulé : »Bâtir une école créative et juste dans un monde numérique ».

Ce rapport s’inscrit dans la continuité des analyses de “Citoyens d’une société numérique” de novembre 2013, sur le numérique comme un  » levier de l’inclusion sociale et du pouvoir d’agir », composé de Sophie Pène, membre pilote, Serge Abiteboul, Christine Balagué, Ludovic Blécher, Michel Briand, Cyril Garcia, Francis Jutand, Daniel Kaplan, Pascale Luciani-Boyer, Valérie Peugeot, Nathalie Pujo, Bernard Stiegler, Brigitte Vallée, membres du Conseil.

Il est constitué de huit axes développant 40 recommandations :

  1. Enseigner l’informatique : une exigence,
  2. Installer à l’école la littératie de l’âge numérique,
  3. Oser le bac HN Humanités numériques,
  4. Concevoir l’école en réseau dans son territoire,
  5. Lancer un vaste plan de recherche pour comprendre les mutations du savoir et éclairer les politiques publiques,
  6. Mettre en place un cadre de confiance pour l’innovation,
  7. Profiter du dynamisme des startups françaises pour relancer notre soft power,
  8. Ecouter les professeurs pour construire ensemble l’école de la société numérique
Groupe de travail Education et Numérique du CNN
Groupe de travail Education et Numérique du CNN

 

 

 

 

 

 

 

Le rapport propose deux angles de lectures sur les thèmes de l’école et du numérique, l’angle des disciplines, des contenus et des méthodes d’une part, de l ‘autre, et c’est son intérêt principal, comment penser « l’éco-système » économique, institutionnel et éducatif qui va rendre  possible cela : école en réseau, nouvelles industries de la formation, recherche, startups, etc.

Il affirme deux convictions : l’école change, est depuis longtemps un lieu d’expérimentation et d’innovation sociale et pédagogique, les enseignants sont les moteurs de cela et il est faux de considérer l’école comme un bloc monolithique ; la deuxième affirmation est que le système scolaire ne va pas bien, rappelant les résultats de l’enquête PISA, il ne prend pas suffisamment en compte ses mauvais résultats en matière d’inégalité scolaire et d’inefficacité pour rendre « l’école désirable » , lutter contre la démotivation scolaire pour l’ensemble des élèves du primaire et du secondaire.

Dans ce billet je voudrais évoquer deux idées qui me semblent particulièrement intéressante dans la production de ce groupe de travail. Celle des modalités de coopération et de collaboration qui sont rendus possible au sein des pratiques d’apprentissage, de formation, d’enseignement dans les environnements numériques, bien au delà des questions d’équipement des établissements en ordinateurs. « Il faut aussi y voir un changement dans les savoirs, l’avènement d’une société de la question plutôt que de la réponse. Avec une école qui propose une organisation plus horizontale, plus coopérative, plus solidaire, plus créative. » La problématique de la théorie connectiviste de l’apprentissage mériterait d’être mentionnée bien au delà des MOOC dans le document.

Le principe de « co-design » constitutif des compétences collaboratives du futur métier de professeur, Les ateliers Canopé (nouvelle appellation des CRDP et CNDP) pourraient en devenir le prototype : événements pédagogiques hors des établissements, scénarisation collective de cours, développement de « micro-édition de proximité », c’est-à-dire des cours numériques coproduits localement par des équipes de professeurs transversales aux établissements.

Ces réseaux inter-établissements ne sont pas des lieux de formation, mais des lieux où les professeurs dessinent eux-mêmes leur activité, en réseau. La place des directeurs d’école et des chefs d’établissement est essentielle. Mais la conduite du changement demande un management non hiérarchique des projets et des initiatives. Les réseaux professionnels d’enseignants peuvent avoir un rôle majeur pour faire passer dans les établissements le sens de la révolution numérique : un travail en réseau autour de l’activité d’apprentissage avec une attention accrue aux choix et à l’autonomie des élèves.

Enfin il est remarquable que l’équipe animée par Sophie Pene semble témoignée d’une conviction réjouissante dans l’expérience de l’engagement dans la démarche de collaboration et de co-design des projets de ressources didactiques et d’enseignement , elle nomme cela engagement, pouvoir d’agir ou encore « Empowerment » des acteurs, le travail en communauté d’acteurs serait-il une des clef du changement ?

http://www.cnnumerique.fr/education/Philippe Inowlocki, psychologue social

Uncommon Wisdom on Teaching (Une sagesse peu commune sur l’Enseignement).

Je traduis ici un extrait d’une tribune signée par Arne Duncan , Fred van Leeuwen et Angel Gurría respectivement secrétaire américain à l’Education, Secrétaire général de l’OCDE (Organisation for Economic Co-operation and Development),  Secrétaire général de Education Internationale qui représente 30 millions d’enseignants dans 171 pays et territoires dans le journal en ligne Huffington Post dans le cadre du Sommet International sur la Profession Enseignante.

Certains pensent que les syndicats d’enseignants sont les pierres d’achoppement des  réformes, mais d’un point de vu international,  il se raconte une histoire toute différente. Beaucoup de nations parmi les plus performantes du monde ont des syndicats d’enseignants forts qui fonctionnent en tandem avec les autorités locales et nationales pour stimuler le développement et la réussite des élèves. Dans les systèmes éducatifs les plus performants comme la Finlande, Singapour et de l’Ontario au Canada, les syndicats d’enseignants ont permis d’engager des réformes en tant que partenaires pour une recherche commune à faire avancer et rendre plus efficace l’enseignement et les conditions d’apprentissage.

Ces nations performantes  illustrent comment la collaboration, principe difficile le plus souvent, conduit à des progrès en éducation, bien mieux que par la confrontation « dure ».  Les dirigeants des institutions éducatives peuvent mieux accélérer les changements en travaillant ensemble et en partageant les meilleures pratiques qu’en travaillant seuls.

Partout dans le monde, l’éducation est le grand égalisateur, la seule force qui peut toujours surmonter les différences d’origines, de cultures  et de privilèges. Accroître l’autonomie des enseignants et leur participation aux réformes du système éducatif est vitale non seulement pour que les résultats des élèves s’améliorent, mais aussi pour que la profession enseignante soit mieux reconnue. Nous rejetons l’opinion répandue que cela ne puisse pas être fait.


Uncommon Wisdom on Teaching :

http://www.huffingtonpost.com/arne-duncan/uncommon-wisdom-on-teachi_b_836541.html

Sommet international sur la profession enseignante :

http://www2.ed.gov/about/inits/ed/internationaled/teaching-summit.html


huffington Post



Philippe Inowlocki, psychologue social

Les 100 meilleurs outils pour apprendre en ligne en 2011

La consultante anglaise Jane Hart fondatrice du Centre for Learning & Performance Technologies a interrogé 545 professionnels de la formation dans le monde entier par questionnaire, nous dit-elle, à propos des outils qu’ils recommandent pour apprendre en ligne, dans sa définition, ces services vont du raccourcisseur d’URL à la plate-forme de télé-formation.
Voici les résultats :

 

Les outils sont comparés depuis les années 2009, 2008, 2007 et classés en F = gratuit, C= Commercial, D=logiciel de bureau, S=Serveur, O=Online M=mobile

Parmi le top 10, on remarquera que la plateforme Moodle dont la fonction est plutôt orientée vers des dispositifs d’apprentissage en ligne formels, n’arrive qu’en neuvième position :
1. Twitter – service de micro-blog
2. YouTube – service d’hébergement et dee partage de vidéos
3. GoogleDocs – service de collaboration en ligne
4. Delicious – service de marque-pages social
5. Slideshare – service d’hébergement et de partage de supports de présentation
6. Google Reader – lecteur de flux RSS
7. WordPress – service et logiciel de blogs
8. Skype – service de voix sur IP et de chat
9. Moodle – course management system
10. Facebook – site de réseau social

Jane Hart décrit quatre tendances fortes qui marquent la période 2010 -2011 :

1. L’accroissement des usages des technologies Internet sous forme de services en ligne ( de l’Iphone à Facebook), la phase expérimentale des innovateurs est achevée pour laisser place à une phase d’usages en masse, en particulier de services choisis et pilotés par les personnes au détriment des services mis en œuvre par les organisations auxquelles elles appartiennent ( entreprises, organismes de formation, etc..).

2. Les services et outils pour le travail et la vie privée fusionnent.

Les nouveaux outils qui apparaissent dans la liste ne sont pas des services pour apprendre qui sont dédiés à cette fonction. Cette tendace s’explique par l’attitude des responsable de l’ingénierie de formation qui préfèrent utiliser dans leurs dispositifs les outils que les personnes emploient quotidiennement comme twitter et facebook,plutôt que faire venir les apprenants vers des systèmes de formation propriétaires souvent inadaptés aux besoins des apprenants.

3. Les services sociaux sont prédominants.

La majorité des outils qui ont été plébiscités par le « top 100 » sont des outils à l’orientation très sociale, ce sont des outils qui permettent la co-création de contenus, la prise de contact, la communication et la collaboration entre les personnes, aussi bien que le partage de ressources, d’idées et d’expériences.

4. L’auto-apprentissage de nature informelle est géré par les personnes.

Les solutions d’apprentissage « faite à la main » avec les nouveaux outils sont le fait non seulement des concepteurs de dispositifs pour l’éducation ou la formation mais aussi le fait des apprenants eux-mêmes. Plutôt que chercher des réponses à des questions en se connectant au LMS (Learning Management Système) de l’entreprise, de nombreuses personnes des équipes de travail préfèrent utiliser Google, Wikipedia ou Youtube ; ou encore simplement poser une question sur leurs réseaux, tels Twitter ou Facebook, dans l’objectif d’obtenir une réponse immédiate, pertinente et à priori mise à jour récemment.

De cet état des lieux Jane Hart tire un cinq recommandations pour les organisations et les entreprises :

1. Encourager et soutenir les compétences d’auto-gestion des personnes et des équipes à prendre en charge l’amélioration des résultats du travail en lien avec la formation professionnelle,

According to a cluster of recent behavioural studies, autonomous motivation promotes greater conceptual understand, better grades, enhanced persistence at school and in sporting activities, higher productivity, less burnout and greater levels of psychological well-being. »

2. Aider à développer l’autonomie des salariés sur les questions des services internet qui facilitent la gestion de l’information en réseau (new social tools literacies),

3. Mettre en place du conseil en organisation lorsque les équipes et les personnes ont besoin d’être accompagnées pour identifier les problèmes de performances au travail.

Only when there is a genuine lack of skills and knowledge, is training required [repeat as necessary]. Training should only be done in cases where the other barriers to performance have been addressed. A trained worker, without the right resources and with unclear expectations, will still not perform up to the desired standard. »

4. Repenser les usages des outils et des systèmes de formation dédiés,

Businesses cannot ignore the benefits such tools undoubtedly bring to the workplace, and trying to block their use will likely be a futile exercise that will only lead to disgruntled employees »

5. Aider à développer une culture « d’ouverture » du travail et de l’apprentissage.

Old approaches to managing employees, with their roots in the industrial society are not adequate for hyper-connected, socially aware employees. We need a new paradigm for getting things done and for empowering a new breed of employee that does not function well in a hierarchal, top down, highly controlled environment. »

N’y aurait-il pas ici des signes forts observables de l’émergence dans nos sociétés de l’information d’une culture de l’apprenance dans les organisations ; concept et pratiques d’apprenance que souhaitent diffuser Philippe Carré, Bernard Blandin et d’autres militants de l’autoformation de longues dates..?Philippe Inowlocki, psychologue social

Chronique de Philippe Inowlocki : Isabelle Vinatier, Pour une didactique de l’enseignement (et du tutorat en formation à distance ?)

Pour une didactique professionnelle de l'enseignement
Pour une didactique professionnelle de l'enseignement
La chronique qui m’échoit s’oriente en cette rentrée 2010 vers des comptes-rendus de lectures. Je m’intéresserai à des textes ouvrant des passerelles pour la construction de l’identité professionnelle des tuteurs en formation à distance et le développement de leurs compétences.

Il en est ainsi des travaux sur l’Analyse des Pratiques professionnelles. Historiquement dans le champ de la Clinique, le docteur Michaël Balint, spécialiste des maladies psychosomatiques, dès les années 50 a proposé un paradigme de développement des compétences des personnes impliquées dans les relations d’aide et de soins. Ce paradigme reste particulièrement fécond dans le champ des sciences de l’éducation.

D’autres travaux encore sur l’analyse des situations professionnelles ont pour origine les disciplines de l’ergonomie de tradition francophone, par exemple ceux de Jacques Leplat et de la psychologie génétique et du développement (Piaget, Vygotski, Bruner, Vergnaud).

Si l’on considère l’actualité juridique en France, l’analyse de pratiques professionnelles est une dimension importante des directives ministérielle pour la formation des enseignants.

Lire la suite :
http://blogdetad.blogspot.com/2010/01/chronique-de-philippe-inowlocki.htmlPhilippe Inowlocki, psychologue social

6- Réaliser une veille collaborative sur le tutorat en FOAD. Consulter/diffuser

Comment participer au dispositif de veille ?

Vous êtes lecteur des sites de t@d, vous pouvez participer : adressez nous un petit mail à cette adresse tad2007@free.fr

Nous sommes en phase en démarrage de l’activité et nous allons commencer avec un groupe restreint de personnes.

Lorsque vous avez créé votre compte sur delicious, nous vous rajoutons au “network” -réunion de lecteurs participants “blogdetad” et nous vous demandons de rajouter aux favoris delicious que vous proposez le mot-clef “blogdetad” comme indicateur que cet article est suceptible d’intéresser la communauté de pratiques t@d. Car vous pouvez très bien indexer des publications pour d’autres projets : fiches cuisines, etc..!!

Comment consulter les résultats de la veille participative ?

  1. Sur le site tutoratadistance.fr
    Les descriptions des articles seront diffusées sur le portail de t@d et certaines seront développées sous la forme d’une critique ou d’une analyse,
  2. Widget de t@d
    Un Widget est à la disposition des lecteurs du site, c’est à dire une petite fenêtre à installer partout qui contient l’actualité quotidienne du travail de veille des lecteurs-participants.
  3. Le flux RSS du travail participatif est disponible sous licence creative commons, ce qui suppose de mentionner la source des informations qui sont réunies.Cette veille participative fait l’objet d’une expérimentation avec l’observation de son fonctionnement et sera modifié par une démarche itérative de type essais et erreurs, à partir de feed-backs qui nous seront retournés.

Pour aller plus loin,

  1. Faire une recherche sur les “Folksonomies” …dans Delicio.us : http://del.icio.us/tag/folksonomies
  2. Manipuler les interfaces de l’incroyable site de Moritz Stefaner, Chercheur en “interface design” dont la thèse sur les générations de graphes sémantiques s’intitule “Visual tools for the socio–semantic web”.
  3. Fin de l’article sur la veille collaborative en e-learning.

     

     

Philippe Inowlocki, psychologue social

3- Réaliser une veille collaborative sur le tutorat en FOAD. Les thèmes de la veille.

3- Réaliser une veille collaborative sur le tutorat en FOAD. Les thèmes de la veille.

J’ai souhaité faire l’expérience avec la communauté t@d d’une pratique de partage de lectures : le principe est que les lecteurs-contributeurs installent un plugin dans leur navigateur et saisissent dans une fenêtre un descriptif court et certain nombre de mots clef (les fameux tags ou libellés) dans l’objectif d’indexer et de faciliter les lecteurs à lire la ressources (publications, actualité..). Ensuite, les personnes prennent connaissance des articles sélectionnés par ce « comité de lecture » à composition flottante réuni autour de t@d , soit en se rendant sur le site de tutoratadisance.fr, soit, s’ils en possèdent une, en installant un « Widget » de veille, sur leurs pages personnelles, leur blog, leur page Netvibes, Google Reader..

Quels sont les thèmes objet de la veille ?

Les lecteurs de t@d réalisent au travers de leur activités professionnelles, d’enseignements ou de recherches personnelles une veille, c’est à dire, une lecture dirigée à partir de sources de publications papier et numériques, sources audio-visuelles ou écrites vers des thèmes institutionnels, technologiques, commerciaux et scientifiques.

Il peut d’agir de la publication d’ouvrages, d’évènements tels des salons ou des colloques, des articles de la presse généralistes aussi bien que dans les publications scientifiques concernant, et sans être exhaustif :

  • l’ensemble des fonctions professionnelles d’accompagnement dans les dispositifs de formation à distance quelque soit le vocable retenu (tutorat, mentorat, formateur..),
  • les processus interpersonnels, psychologiques et sociaux d’accompagnement et de médiation dans les dispositifs,
  • les technologies qui permettent de soutenir l’activité d’accompagnement et en particuliers les technologies qui favorisent l’analyse des traces.
  • les méthodes pédagogiques et la didactique professionnelle des savoirs impliqués dans les pratiques de formation à distance,
  • les politiques de formation et d’enseignement qui reconnaissent leur place aux métiers et compétences du tutorat en formation à distance.

Cette activité de veille informelle de tout à chacun peut être enrichie par le réseau et transmise facilement.

Cet article est à suivre..Philippe Inowlocki, psychologue social

1 Réaliser une veille collaborative sur le tutorat en FOAD.

1- Réaliser une veille collaborative sur le tutorat en formation à distance (FOAD).

La communauté T@d

Membre de t@d la communauté de pratiques des tuteurs en formation à distance dont Jacques Rodet est le fondateur, j’ai souhaité mettre en place un “dispositif” (comme on le dit dans le champs de la formation professionnelle) de veille sur l’actualité du tutorat en formation à distance.

Voici quelques extraits de nos échanges :

“A mon sens, cette veille doit être « qualitative » les articles et les textes qui sont retenus doivent être accompagnés d’un commentaire, elle doit être « ergonomique », elle doit s’intégrer aux pratiques de lectures quotidiennes des membres auteurs de t@d et elle doit fournir un service aux auteurs qui doivent pouvoir utiliser cette veille comme bon leur semble pour leur usage personnel et professionnel”

Pourquoi réaliser une veille sur l’univers du tutorat en formation à distance ?

“t@d a pour objectifs de faciliter la mutualisation des pratiques tutorales, d’offrir un espace de débats sur les thèmes liés au tutorat à distance, de permettre aux tuteurs de solliciter de l’aide pour la réalisation de leurs interventions tutorales à distance.”

La formation à distance dans son ensemble n’accorde que trop peu d’importance à l’accompagnement dans les dispositifs, dans un contexte d’industrialisation de la formation, les organismes de formation et les professionnels expriment des difficultés à valoriser les spécificités des médiations humaines dans la formation à distance.

Pourtant de nombreuses initiatives confirment la nécessité de développer de nouvelles pratiques de soutien de l’activité d’apprentissage, celles-ci gagneraient a être transmises, pensées et critiquées. La veille est un instrument au service de la professionnalisation des acteurs de la formation à distance.

Carretad

Cet article est à suivre..Philippe Inowlocki, psychologue social

A propos

Psychosociologue de formation, après une carrière de travailleur social et de formateur, passionné de communication interactive dans les réseaux, j’interviens depuis plus de 8 ans comme consultant et chef de projets multimédia en e-formation pour de grandes entreprises, des sociétés informatiques et des organismes de formation.

Je conçois des ressources pédagogiques au plus près de l’activité de travail réelle des professionnels dans le cadre de dispositifs d’autoformation ou de dispositifs mixtes et alternés. A la suite d’expériences de création artistique et de ma rencontre avec les approches de la didactique professionnelle, mon intention est de développer mes activités de conseil, de formation et d’accompagnement sur les systèmes d’apprentissage collaboratif, le tutorat à distance et les communautés de pratiques.

Mes centres d’intérêts m’orientent aujourd’hui vers la production d’oeuvres numériques au carrefour de la didactique et de la création multimédia.

contact : philippe@ki-learning.fr

Ki-learning.fr est une agence installée dans le treizième arrondissement de Paris et intervient aussi bien en France qu’à l’international.